Kang Ji-young, du JTBC à la liberté : un choix audacieux dans le paysage médiatique coréen

Une carrière médiatique en mutation

Après 14 ans chez JTBC, Kang Ji-young a officiellement démissionné en avril 2025, marquant un tournant radical dans sa carrière. Son intégration récente à l'émission variété '옥탑방의 문제아들' sur KBS symbolise sa reconversion en free-lance. Cette décision reflète une tendance croissante parmi les professionnels des médias coréens cherchant à diversifier leurs activités hors des chaînes traditionnelles.
Les blogs Naver soulignent son parcours atypique : recrutée via un concours télévisé en 2011, elle a animé des émissions politiques comme '썰전 라이브' avant de se lancer dans le divertissement. Son prochain projet sur Netflix, 'Devil's Plan 2', confirme cette stratégie de multi-casquettes.

Réactions contrastées des communautés en ligne

Sur Nate et DC Inside, les opinions divergent : 'Encore une qui croit que la liberté va lui apporter la gloire' (DC Inside) versus 'Un courage admirable dans notre société conformiste' (Theqoo). Les utilisateurs de PGR21 pointent le paradoxe : 'Elle critique le système mais rejoint KBS, une chaîne publique'.
Les blogs personnels naver oscillent entre soutien émotionnel ('Elle respire enfin !' - blog 'sunhoo272') et scepticisme professionnel ('Sans JTBC, elle devra prouver son talent' - blog 'kiriririn').

Le conseil ambigu de Kim Dae-ho

Kim Dae-ho, free-lance expérimenté, a lancé : 'Ne te précipite pas' lors de leur première collaboration télévisée. Cette remarque interprétée comme une mise en garde a enflammé Instiz : 'Il devrait la soutenir au lieu de jouer les mentors' versus 'C'est un rappel réaliste des difficultés du free-lance'.
L'analyse du blog 'hhwjh' note que ce type d'échanges reflète les tensions générationnelles dans les médias, où les anciens perçoivent parfois les jeunes free-lance comme des concurrents directs.

Free-lance en Corée : entre libération et précarité

Le choix de Kang s'inscrit dans un contexte où 37% des travailleurs médiatiques envisagent le free-lance (Sondage Koreadaily 2024). Cependant, les blogs spécialisés comme 'rozz0697' soulignent les pièges : absence de sécurité sociale, pression accrue pour maintenir sa visibilité.
Culturellement, cette tendance bouscule le modèle traditionnel de l'entreprise à vie, encore ancré dans la société coréenne. Le succès récent d'anciens présentateurs comme Jang Sung-kyu sur YouTube montre pourtant qu'une reconversion réussie est possible.

Perspectives et défis à venir

Son rôle dans '옥탑방의 문제아들' sera crucial pour sa crédibilité en free-lance. Les critiques attendent de voir si son humour spontané (qualifié de '노잼' par certains détracteurs) séduira sans le soutien éditorial de JTBC.
L'exemple de Hwang Gyu-beom, free-lance devenu star des podcasts, suggère que la diversification des plateformes (TV, YouTube, Netflix) pourrait être la clé. Comme le résume un utilisateur de Fm Korea : 'Sa liberté, c'est à la fois sa force et son plus grand risque'.