L'affaire Kim Sae-ron et Kim Soo-hyun : un scandale qui secoue la Corée

Les faits : une plainte controversée
Le 7 mai 2025, la famille de Kim Sae-ron a officiellement accusé Kim Soo-hyun d'avoir entretenu une relation avec la défunte alors qu'elle était mineure. Selon les enregistrements audio divulgués, leur relation aurait débuté lorsqu'elle était en deuxième année de collège (environ 14 ans en Corée), ce qui constituerait une violation de l'article 10 de la loi sur le bien-être des enfants.
Kim Soo-hyun a reconnu leur relation passée mais nie toute illégalité, soulignant qu'elle aurait commencé après sa majorité. La police de Séoul enquête actuellement sur les preuves matérielles, dont des messages texte datant de 2018 à 2021.
Réactions des communautés coréennes
Sur Naver Blog, les utilisateurs comme 'news33net' soulignent l'importance des preuves matérielles dans ce procès. À l'inverse, 'crookedboy' critique la médiatisation excessive, rappelant le principe de présomption d'innocence.
Theqoo et Instiz voient des débats passionnés : certains posts recueillent 15 000 likes pour #JusticePourSaeRon, tandis que d'autres utilisateurs pointent les incohérences chronologiques dans les accusations.
DC Inside et FMKorea montrent un clivage générationnel : les jeunes netizens soutiennent massivement la famille, tandis que les plus âgés évoquent une 'culture de la dénonciation'.

Analyse juridique : entre émotion et droit
L'avocat Park Ji-hoon explique à WomenNews que la loi coréenne interdit strictement les relations sexuelles avec des mineurs de moins de 16 ans, passibles de 5 ans de prison. Cependant, la prescription de 7 ans pourrait jouer en faveur de Kim Soo-hyun si les faits remontent à 2018.
Le Hankook Ilbo note que cette affaire pourrait devenir un précédent juridique pour les relations consenties entre adolescents, un sujet tabou en Corée.
Dimension culturelle : les célébrités sous pression
Comme lors du scandale Burning Sun en 2019, cette affaire relance le débat sur le traitement des célébrités. JoongAng Daily relève que 63% des Coréens estiment que les stars devraient être jugées plus sévèrement que les citoyens lambda.
La presse féministe (WomenNews) y voit un cas typique de rapport de force inégal dans l'industrie du divertissement, où les jeunes artistes féminines seraient particulièrement vulnérables.
L'opinion publique : un miroir des tensions sociales
Un sondage Nate réalisé le 7 mai montre que 58% des Coréens croient les accusations de la famille, contre 27% faisant confiance à Kim Soo-hyun. Sur PGR21, des utilisateurs analysent comment ce cas reflète l'évolution des mentalités depuis le mouvement #MeToo de 2018.
Les blogs comme 'spring_morning' comparent cette affaire au cas Jang Ja-yeon (2009), soulignant les progrès législatifs mais pointant la persistance des abus de pouvoir.
Perspectives : quelles conséquences ?
L'industrie du divertissement suspend déjà les projets de Kim Soo-hyun, rappelant le coût économique des scandales (estimé à 10 milliards de wons par le Korea Economic Daily).
Les experts interrogés par Hankyung prédisent un impact durable sur la perception des relations amoureuses dans la société coréenne, notamment concernant les différences d'âge importantes au sein des couples.
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