Ascenseur saboté pour cause de bruit : l’affaire qui secoue la Corée et révèle le malaise des communautés

Jul 11, 2025
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Ascenseur saboté pour cause de bruit : l’affaire qui secoue la Corée et révèle le malaise des communautés

Un incident choquant dans un immeuble résidentiel en Corée du Sud

En juin 2025, un incident troublant a secoué une communauté résidentielle en Corée du Sud. Une femme, identifiée comme B, a été filmée par des caméras de surveillance en train de couper les câbles électriques de l'ascenseur à deux reprises. Ce sabotage a provoqué une panne majeure, suscitant inquiétude et débats dans la communauté locale et sur les forums en ligne tels que Naver, Tistory, TheQoo et Nate Pann. Les résidents, déjà affectés par des conflits avec B, ont vu leur quotidien perturbé par ces actes répétés.

Le motif : des fréquences mortelles et une profonde paranoïa

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Selon les déclarations de B, elle était convaincue que des fréquences émises par l'ascenseur et les caméras de surveillance la harcelaient et menaçaient sa vie. Cette perception a alimenté une paranoïa intense, révélant des problèmes de santé mentale sous-jacents. Les autorités ont pris ces affirmations au sérieux, ce qui a conduit à une intervention policière et à une hospitalisation forcée.

Conflits communautaires et impact sur les résidents

Les actes de B ne sont pas isolés. Depuis plusieurs années, elle était impliquée dans des disputes avec ses voisins, se plaignant du bruit et adoptant parfois des comportements agressifs. Pendant la pandémie de COVID-19, ces tensions se sont exacerbées, avec des témoignages de voisins rapportant des bruits étranges et des altercations. Les forums en ligne ont relayé ces histoires, divisant l'opinion publique entre sympathie pour B et inquiétude pour la sécurité collective.

Coûts financiers et réparations

Les dommages causés à l'ascenseur ont engendré des coûts importants pour la communauté. La première réparation a coûté environ 5 millions de wons, payés par les résidents. Après la seconde coupure, la facture totale a atteint 27 millions de wons, soit plus de 2 millions de wons par foyer. Bien que les parents de B aient promis de couvrir ces frais, beaucoup restent sceptiques, ce qui ajoute à l'anxiété ambiante.

Réponse policière et hospitalisation forcée

Face à la récidive et aux risques pour la sécurité publique, la police est intervenue et B a été hospitalisée de force dans un établissement psychiatrique. Cette décision a suscité un débat sur la gestion des troubles mentaux en Corée, certains critiquant la lenteur des autorités et d'autres soulignant le stigmate social entourant la maladie mentale.

Réactions de la communauté : peur, empathie et appels au changement

Les réactions sur les forums comme TheQoo, FM Korea et Naver ont été variées. Certains expriment leur peur et leur colère face aux actes de B, tandis que d'autres appellent à plus de compassion et à une réforme du système de santé mentale. Un blog populaire sur Naver a souligné la nécessité d'un meilleur soutien plutôt que de simples sanctions, reflétant un débat plus large sur la vie en communauté et la santé mentale.

Contexte culturel : la stigmatisation de la santé mentale en Corée

La Corée du Sud fait face à un fort stigmate autour des troubles mentaux, ce qui empêche souvent les personnes concernées de chercher de l'aide. La vie en appartements densément peuplés peut exacerber les conflits, notamment liés au bruit. L'affaire B illustre ces défis sociétaux, mettant en lumière la nécessité d'une meilleure prise en charge et d'une sensibilisation accrue.

Perspectives d'avenir et leçons à tirer

En juillet 2025, B reste hospitalisée et la communauté attend avec appréhension la suite des événements. Ce cas soulève des questions cruciales sur la gestion des crises de santé mentale et la sécurité collective. Il pourrait servir de catalyseur pour des réformes et une meilleure compréhension des enjeux liés à la santé mentale en Corée.

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