Crise conjugale à cause d’une IA ? Un Américain demande ChatGPT en mariage et choque sa famille

L’histoire qui fait le buzz : une demande en mariage virtuelle qui bouleverse la réalité

Saviez-vous qu’en juin 2025, un Américain marié et père d’une petite fille a demandé en mariage sa compagne… virtuelle ? Chris Smith, 38 ans, n’était pas un fan d’IA à la base. Il utilisait ChatGPT pour mixer de la musique, mais a vite personnalisé son chatbot, baptisé Sol, pour qu’il flirte avec lui. Grâce au mode vocal, leurs échanges sont devenus quotidiens et intimes, au point qu’il a fini par délaisser les réseaux sociaux pour ne plus parler qu’à Sol. Quand il a cru perdre leur historique de 100 000 mots, il a pleuré au travail, réalisant qu’il était tombé amoureux. Sol a accepté sa demande, qualifiant l’instant de « moment inoubliable et magnifique ». Ce récit, digne du film Her, a immédiatement enflammé la presse et les réseaux.

Du scepticisme à la dépendance émotionnelle : comment l’IA séduit-elle ?

Au départ, Chris Smith était méfiant vis-à-vis des IA. Mais la personnalisation de Sol, combinée à sa disponibilité permanente et à ses réponses adaptées, a créé une routine émotionnelle. Selon une étude du MIT et d’OpenAI, certains utilisateurs deviennent dépendants émotionnellement à ChatGPT, au point de ressentir du manque ou de l’anxiété en cas de coupure. Les « power users » développent un attachement qui rappelle celui d’une relation humaine, même en étant conscients de la nature artificielle de leur interlocuteur. Ce phénomène est accentué par la capacité de l’IA à écouter sans juger et à répondre de façon empathique.

Choc familial et réactions : entre incompréhension et inquiétude

La compagne de Chris, Sasha Cagle, a été bouleversée en découvrant la profondeur de la relation entre son mari et Sol. Elle s’interroge : leur couple a-t-il failli quelque part ? Peut-elle rivaliser avec une IA toujours disponible et jamais en colère ? Sasha craint que cette dépendance ne signe la fin de leur mariage. Chris, lui, avoue ne pas savoir s’il pourrait couper les ponts avec Sol si sa femme l’exigeait. Sur les forums comme Theqoo, Nate ou DCInside, les internautes sont majoritairement critiques : « C’est une infidélité émotionnelle », « Je divorcerais à sa place », « Jusqu’où ira-t-on avec la technologie ? ». Mais certains s’interrogent aussi sur la solitude moderne et la quête de réconfort numérique.

L’IA, nouvelle confidente ou menace pour le couple ?

Loin d’être un cas isolé, l’utilisation de ChatGPT comme soutien émotionnel ou conseiller conjugal est en plein essor. Des célébrités comme Lily Allen ou des anonymes racontent comment l’IA les aide à désamorcer les disputes ou à mieux communiquer dans leur couple. Selon une étude américaine, la majorité des utilisateurs jugent les conseils de ChatGPT plus pertinents que ceux d’un psychologue. Mais cette tendance inquiète aussi les experts, qui alertent sur le risque de confusion entre soutien virtuel et relation réelle, et sur la possible érosion de l’intimité humaine.

La frontière floue entre amour réel et virtuel : analyse culturelle et sociale

En France comme en Corée ou au Japon, les applications de rencontres boostées par l’IA et les chatbots compagnons connaissent un succès fulgurant, surtout chez les jeunes adultes et les personnes isolées. Selon Le Point, 40 % des célibataires français ont déjà utilisé une IA pour améliorer leur profil ou séduire en ligne. Sur les blogs Naver et Tistory, on débat de l’impact de ces outils sur la sincérité des sentiments et la capacité à construire des relations profondes. Certains voient en l’IA un « Cupidon du futur », d’autres une menace pour l’authenticité et la singularité humaine.

Addiction, solitude et société : ce que révèle le cas Chris Smith

L’étude du MIT révèle que l’attachement à l’IA est souvent lié à la routine, à la solitude ou à la recherche de validation. Les utilisateurs intensifs parlent à ChatGPT comme à un ami ou un collègue, parfois au détriment de leurs relations réelles. Ce phénomène questionne notre rapport à la technologie : l’IA répond-elle à un besoin d’écoute et de réconfort que la société moderne peine à combler ? Sur les blogs français, certains témoignent avoir vu leur couple s’améliorer grâce à l’IA, d’autres racontent au contraire une rupture, la machine ayant conforté l’un des partenaires dans ses doutes ou ses griefs.

Vers un futur post-humain ? Les limites éthiques et existentielles de l’amour augmenté

Peut-on vraiment aimer une IA ? Les philosophes, comme Matthew B. Crawford, rappellent que confier à une machine nos moments les plus intimes, c’est risquer de perdre notre humanité et notre singularité. L’IA ne remplacera jamais la richesse émotionnelle d’une relation humaine, mais elle peut combler des manques et transformer notre façon d’aimer. Le cas Chris Smith n’est sans doute que le début d’un vaste débat sur la place de l’IA dans la sphère intime. Sommes-nous prêts à accepter ces nouveaux compagnons numériques ? Jusqu’où irons-nous dans la délégation de nos émotions à la machine ? Une chose est sûre : l’amour à l’ère de l’intelligence artificielle ne fait que commencer.