Kim Min-seok, candidat au poste de Premier ministre, face à la tempête : prêts opaques, soupçons académiques et appels à la démission

Qui est Kim Min-seok et pourquoi fait-il polémique ?
Saviez-vous que la nomination de Kim Min-seok au poste de Premier ministre secoue actuellement la Corée du Sud ? Homme politique chevronné issu du mouvement étudiant des années 80, Kim est aujourd’hui au centre d’une tempête médiatique et politique. Depuis sa désignation, il fait face à des accusations de prêts personnels opaques, de favoritisme envers son fils et de doute sur l’obtention de son master à l’université Tsinghua en Chine. Les conservateurs du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) réclament sa démission immédiate, estimant que la crédibilité du gouvernement de Lee Jae-myung est en jeu. Sur les blogs Naver et Tistory, de nombreux internautes rappellent que Kim a souvent changé de camp politique, ce qui nourrit la méfiance.
Le scandale des prêts : une origine trouble

Le cœur du scandale concerne l’origine des prêts contractés par Kim Min-seok. En 2018, il affirme avoir emprunté 140 millions de wons à 11 connaissances, mais l’opposition et plusieurs médias comme SBS et KBS relèvent que l’un des prêteurs travaillait pour une entreprise d’un ancien soutien de Kim, déjà condamné pour financement politique illégal. Pourquoi un septuagénaire, sans liens régionaux, aurait-il prêté 10 millions de wons sans garantie pendant sept ans ? Cette question agite les forums comme DC Inside et FM Korea, où beaucoup exigent une transparence totale. Un commentaire sur FM Korea résume l’ambiance : « Comment peut-on lui confier les finances du pays si l’origine de son argent n’est pas claire ? »
Diplôme express à Tsinghua : un master en pleine campagne ?
La polémique s’intensifie autour du master en droit obtenu par Kim à l’université Tsinghua. Selon NewDaily et TV Chosun, Kim aurait reçu son diplôme en juillet 2010, alors qu’il était en pleine activité politique en Corée, notamment en tant que dirigeant du parti et candidat à la mairie de Busan. L’université exige pourtant une présence physique pour valider le diplôme. Le PPP ironise en parlant de « pouvoirs surnaturels » pour être à deux endroits à la fois. Sur Nate Pann et Instiz, les internautes débattent : certains y voient un symptôme de la culture élitiste coréenne, d’autres défendent Kim en invoquant la généralisation des cours à distance à cette époque.
La réponse de Kim Min-seok : défense et contre-attaque
Kim Min-seok ne reste pas silencieux. Dans ses prises de parole et sur les réseaux sociaux, il qualifie les accusations de « chasse aux sorcières » orchestrée par la justice politique. Il affirme avoir remboursé tous ses prêts et payé toutes les amendes liées à ses affaires passées. Pourtant, même certains membres de son parti estiment que ses explications ne convainquent pas l’opinion. Sur Naver et Tistory, ses partisans dénoncent une tentative de bloquer la formation du gouvernement, mais la pression médiatique et sociale ne faiblit pas.
Réactions des communautés coréennes : indignation et scepticisme
Sur Theqoo, Daum et PGR21, la majorité des internautes sont critiques. Beaucoup voient en Kim un politicien de plus profitant de sa position. Un commentaire sur Daum résume : « Un politique de plus, un scandale de plus. Quand cela s’arrêtera-t-il ? » D’autres accusent le PPP d’instrumentaliser l’affaire pour détourner l’attention des difficultés économiques. Cette polarisation reflète une société lassée de la corruption, mais aussi méfiante envers la récupération politique.
Contexte culturel : pourquoi ce scandale choque-t-il autant ?
Pour comprendre l’ampleur de la controverse, il faut saisir l’importance de l’éthique publique en Corée du Sud. Le pays a connu de nombreuses crises où la transparence et la méritocratie étaient au centre des débats. Les affaires de népotisme, de diplômes douteux et de financement illégal sont particulièrement sensibles dans une société qui valorise la justice. L’affaire Kim Min-seok n’est pas un simple cas individuel : elle cristallise les tensions générationnelles, la défiance envers l’élite et l’aspiration à une démocratie plus propre.
Et maintenant ? Quel avenir pour Kim Min-seok et la politique coréenne ?
Au 16 juin 2025, l’Assemblée nationale envisage de prolonger les auditions de confirmation de Kim, tant les questions sans réponse sont nombreuses. Le PPP exige l’audition de témoins clés, dont d’anciens soutiens et des membres de la famille de Kim. L’issue de cette affaire pourrait marquer un tournant dans les standards d’éthique politique en Corée du Sud. Pour les fans de K-culture et les observateurs internationaux, ce scandale est une fenêtre sur la complexité de la politique coréenne, où l’intégrité personnelle et la perception publique sont déterminantes. Kim résistera-t-il à la tempête ou rejoindra-t-il la longue liste des politiques déchus par les scandales ?
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