Vivre avec la SLA en Corée : l’arrêt du mouvement, l’espoir de la recherche et la force des communautés

Comprendre la SLA : une maladie qui paralyse le mouvement
Saviez-vous que la sclérose latérale amyotrophique (SLA), appelée maladie de Charcot en France ou maladie de Lou Gehrig en Corée, est l’une des maladies neurodégénératives les plus redoutées ? En Corée, la sensibilisation grandit chaque année, notamment autour du 21 juin, Journée mondiale de la SLA. Cette maladie rare détruit progressivement les neurones moteurs, entraînant une atrophie musculaire, puis une paralysie. Les patients restent conscients, mais perdent peu à peu la capacité de bouger, parler, avaler et respirer. En Corée, on recense chaque année 300 à 400 nouveaux cas, principalement chez les hommes autour de 61 ans. L’espérance de vie moyenne après le diagnostic est de 3 à 5 ans, mais 10 % des patients vivent au-delà de 10 ans grâce aux progrès médicaux.
Symptômes et évolution : du trouble moteur à la paralysie

Les premiers signes de la SLA sont souvent discrets : faiblesse musculaire d’un membre, troubles de la parole ou de la déglutition, crampes, fasciculations. La maladie peut débuter sous forme bulbaire (atteinte de la parole et de la déglutition) ou spinale (faiblesse localisée puis généralisée). À mesure que la SLA progresse, la paralysie s’étend à tout le corps, touchant la respiration et rendant le patient dépendant d’une assistance. Les fonctions intellectuelles et sensorielles restent cependant intactes. En Corée, le diagnostic repose sur une batterie d’examens (EMG, IRM, tests de conduction nerveuse) pour éliminer d’autres pathologies. Ce parcours est souvent long et éprouvant pour les familles.
Traitements actuels et nouvelles pistes thérapeutiques
Il n’existe pas encore de traitement curatif pour la SLA. Les soins visent à ralentir la progression de la maladie et à améliorer la qualité de vie. En Corée, les médicaments comme le riluzole et l’édaravone sont utilisés pour freiner l’évolution. L’édaravone, approuvé en 2015, a montré une efficacité modérée, surtout en cas d’intervention précoce. La ventilation non invasive, la gastrostomie (PEG), la kinésithérapie et l’orthophonie sont essentielles. Les recherches avancent : la thérapie génique (Qalsody ciblant la mutation SOD1), les essais sur l’interleukine-2 à faible dose (MIROCALS), et les thérapies par cellules souches, initiées notamment en Corée du Sud, offrent des perspectives prometteuses pour ralentir la dégénérescence et améliorer la motricité.
L’espoir des cellules souches et de l’intelligence artificielle
Les thérapies cellulaires sont au cœur de l’innovation. Les cellules souches mésenchymateuses, capables de sécréter des facteurs neuroprotecteurs comme le GDNF, sont testées pour créer un environnement favorable aux motoneurones. Les premiers essais cliniques en Corée du Sud ont montré que la greffe de cellules souches pouvait améliorer la force musculaire, la déglutition et la qualité de vie. Parallèlement, l’intelligence artificielle ouvre la voie à des traitements personnalisés et à une meilleure compréhension des mécanismes de la maladie. En France, l’ARSLA finance des projets IA pour accélérer la recherche et la modélisation de nouvelles molécules thérapeutiques.
La vie quotidienne avec la SLA : témoignages et défis
Derrière chaque diagnostic, il y a une histoire de courage. Sur les blogs coréens (Naver, Tistory) et français, les patients partagent leur quotidien : adaptation du logement, recours aux aides techniques, gestion de la douleur et de la fatigue. Les familles deviennent souvent aidantes principales, exposées à l’épuisement physique et émotionnel. Les communautés en ligne, associations et forums permettent d’échanger conseils, astuces et soutien moral. Les événements solidaires, comme les marches ou campagnes de dons, renforcent le sentiment d’appartenance et brisent l’isolement.
L’évolution de la prise en charge et les avancées législatives
En 2025, la France a adopté une loi essentielle pour accélérer l’accès à la prestation de compensation du handicap (PCH) pour les patients SLA, y compris après 60 ans. Cette avancée vise à réduire les délais administratifs et à garantir une meilleure prise en charge. En Corée, la couverture santé s’améliore, mais le poids financier et psychologique reste lourd pour les familles. L’accès aux traitements innovants dépend encore trop souvent de l’inclusion dans des essais cliniques ou de la capacité à financer des soins spécialisés.
Mobilisation communautaire et impact culturel
La SLA suscite une forte mobilisation sur les réseaux sociaux coréens (TheQoo, DC Inside, Naver). Les internautes expriment leur empathie, partagent les dernières avancées médicales et débattent des politiques de santé. Les commentaires positifs saluent le courage des patients et l’importance des campagnes de sensibilisation. Les critiques portent sur le manque de soutien public ou la lenteur de l’accès aux nouveaux traitements. Les célébrités qui s’engagent pour la cause déclenchent souvent des vagues de dons et de solidarité. Pour les fans internationaux de la culture coréenne, comprendre la SLA, c’est aussi saisir la force du collectif face à l’adversité.
La recherche mondiale : vers une médecine personnalisée
La lutte contre la SLA est mondiale. Les essais cliniques sur les thérapies géniques, les cellules souches et les modulateurs immunitaires se multiplient. Les technologies numériques, comme les dispositifs de communication et l’IA, améliorent l’autonomie des patients. Les collaborations internationales, notamment entre la Corée, l’Europe et l’Amérique du Nord, accélèrent le partage des données et l’accès aux innovations. Même si la guérison n’est pas encore à portée de main, la communauté scientifique et les associations de patients avancent ensemble vers des solutions durables.
Conclusion : Unis pour l’espoir, au-delà des frontières
La Journée mondiale de la SLA n’est pas qu’une date symbolique : c’est un appel à l’action. En Corée, en France et ailleurs, patients, familles, chercheurs et bénévoles s’unissent pour sensibiliser, soutenir la recherche et défendre une meilleure qualité de vie. Chaque témoignage, chaque don, chaque avancée médicale compte. Si vous lisez ce blog, vous faites déjà partie de cette chaîne de solidarité. Continuons à partager, à nous soutenir et à croire en l’espoir d’un avenir sans SLA.
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