ONU : Vives critiques contre la coopération militaire Nord-Corée-Russie – Vers une guerre interminable en Ukraine ?

La réunion du Conseil de sécurité : l’alerte internationale s’intensifie
Le 20 juin 2025, le siège de l’ONU à New York a accueilli une session exceptionnelle du Conseil de sécurité, convoquée à la demande de l’Ukraine. Les projecteurs étaient braqués sur la coopération militaire Nord-Corée-Russie, qui a suscité l’inquiétude de nombreux diplomates. Selon Le Parisien et Yonhap News, la Russie a annoncé l’envoi de 6 000 militaires nord-coréens, dont 1 000 sapeurs et 5 000 ouvriers du bâtiment, pour la reconstruction de la région de Koursk, récemment reprise aux forces ukrainiennes.
Des critiques fermes de la Corée du Sud et des États-Unis

L’ambassadeur sud-coréen à l’ONU, Hwang Joon-kook, a dénoncé cette coopération comme une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité. Il a qualifié l’envoi de troupes nord-coréennes de « chair à canon », soulignant que les salaires des soldats profiteraient directement au régime de Kim Jong-un. Robert Wood, ambassadeur adjoint américain, a mis en garde contre une escalade du conflit, pointant la dépendance croissante de la Russie envers la Corée du Nord et l’Iran pour son effort de guerre. Selon lui, cette dynamique met en danger la stabilité non seulement en Europe, mais aussi en Asie et au Moyen-Orient.
La défense de Pyongyang : « Pour la paix et la stabilité » ?
Face aux critiques, Pyongyang a défendu son alliance militaire avec Moscou, arguant qu’elle vise à « garantir la paix et la stabilité » en Eurasie. Selon L’Orient-Le Jour et Euronews, la Corée du Nord aurait déjà perdu plus de 6 000 soldats dans la région de Koursk. Malgré ces pertes, elle continue d’envoyer des renforts et des ouvriers, en échange de pétrole, de technologies militaires et d’un soutien diplomatique russe. Pyongyang affirme que cette coopération permet de défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses alliés.
Un impact direct sur la guerre en Ukraine et la sécurité régionale
Les médias français et coréens s’accordent à dire que la participation nord-coréenne a permis à la Russie de reprendre l’avantage dans la région de Koursk. Selon des rapports britanniques, plus de la moitié des 11 000 soldats nord-coréens déployés auraient été tués ou blessés lors des combats. L’aide nord-coréenne ne se limite plus au champ de bataille : elle concerne aussi la reconstruction et l’ingénierie militaire, marquant un tournant dans la nature du soutien apporté à Moscou.
Réactions sur les blogs et forums sud-coréens : peur, colère et scepticisme
Sur Naver, Tistory et les forums comme 더쿠, 네이트판 ou 디시인사이드, les internautes sud-coréens expriment une profonde inquiétude. Beaucoup craignent que la péninsule coréenne ne soit entraînée dans un conflit plus vaste, tandis que d’autres dénoncent l’inefficacité des sanctions internationales. Un commentaire populaire sur 네이트판 affirme : « Jusqu’à quand allons-nous tolérer ces violations des résolutions de l’ONU ? » Sur 에펨코리아, on ironise : « La Guerre froide n’est jamais vraiment terminée pour certains pays. »
Le rapport du MSMT et la surveillance internationale
Le rapport du Multinational Sanctions Monitoring Team (MSMT), publié début juin, détaille les violations des sanctions onusiennes par la Corée du Nord et la Russie : transferts d’armes, envoi de troupes, réseaux de transport et transactions financières. Le rapport recommande un renforcement de la surveillance, une coopération accrue pour désigner de nouveaux sujets de sanctions et un partage d’informations plus efficace. Malgré la pression internationale, la Russie bloque de nombreuses initiatives au sein du Conseil de sécurité.
Contexte géopolitique et implications pour la péninsule coréenne
La coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie s’inscrit dans une stratégie plus large de défiance envers l’ordre international mené par l’Occident. Selon l’Asan Institute et plusieurs blogs, cette alliance permet à Pyongyang de moderniser son arsenal, d’obtenir des ressources et de renforcer sa position diplomatique. Pour Moscou, le soutien nord-coréen est devenu crucial face à l’usure de la guerre en Ukraine. Cette dynamique aggrave la compétition militaire en Asie du Nord-Est et accroît la pression sur la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis.
Ce que les fans internationaux doivent comprendre
Pour les lecteurs étrangers, il est essentiel de saisir que la sécurité de la péninsule coréenne est un enjeu global. L’implication de la Corée du Nord dans la guerre en Ukraine ne concerne pas seulement l’Europe, mais menace aussi la stabilité de toute la région Asie-Pacifique. Cette situation est largement débattue dans la société sud-coréenne, où la fatigue et la méfiance envers la communauté internationale sont palpables. Les médias, les blogs et les forums reflètent ce climat d’incertitude et de vigilance accrue.
Conclusion : Vers une escalade ou un retour à la diplomatie ?
La coopération militaire Nord-Corée-Russie, dénoncée à l’ONU, symbolise un tournant dans l’équilibre sécuritaire mondial. Alors que la communauté internationale cherche des réponses, l’incertitude domine. Parviendra-t-on à freiner l’escalade militaire et à rouvrir la voie de la diplomatie ? La question reste ouverte, mais une chose est sûre : le monde observe de près chaque mouvement sur cet échiquier géopolitique.
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