Choc en Corée : Un sexagénaire tue sa femme une semaine après la levée de l’ordonnance d’éloignement

Jun 23, 2025
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Choc en Corée : Un sexagénaire tue sa femme une semaine après la levée de l’ordonnance d’éloignement

Un crime qui bouleverse la Corée : retour sur les faits

Saviez-vous qu’en Corée du Sud, un homme de 60 ans a poignardé à mort sa femme à Incheon, seulement une semaine après la fin de son ordonnance d’éloignement ? Ce drame, survenu le 19 juin 2025, a choqué tout le pays et mis en lumière les limites du système de protection des victimes de violences conjugales. L’agresseur, déjà condamné en janvier pour menaces avec arme blanche, a été arrêté et placé en détention provisoire après avoir reconnu les faits sans aucun remords.

Des antécédents inquiétants : menaces armées et condamnation légère

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Ce n’était pas la première fois que cet homme menaçait sa femme. En décembre 2024, il avait déjà été arrêté pour avoir brandi un couteau lors d’une dispute. Il avait alors été condamné à une simple amende de 1 million de wons, sans peine de prison, dans le cadre d’une procédure simplifiée. Cette clémence judiciaire est aujourd’hui vivement critiquée, car elle n’a pas permis d’empêcher le drame. Selon de nombreux blogs et articles, les jugements trop légers pour menaces aggravées laissent les victimes en danger.

Le jour du drame : une protection insuffisante

Le jour même du meurtre, la victime s’était rendue au commissariat pour demander la remise d’une montre connectée d’urgence et l’installation de caméras de surveillance à son domicile. Malheureusement, ces dispositifs de protection n’ont pas pu être mis en place à temps. L’agresseur avait déjà tenté d’approcher la victime les jours précédents, et il a fini par la poignarder à plusieurs reprises devant sa porte d’entrée. Ce timing tragique a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans la presse.

Des propos glaçants : l’absence totale de remords

Lors de son audition devant le tribunal, l’accusé a déclaré aux journalistes qu’il pensait avoir « bien agi » et qu’il n’éprouvait aucun remords, affirmant : « C’est ma maison, où pourrais-je aller d’autre ? Je n’ai pas de regrets, il ne me reste qu’un fils. » Ces propos ont été largement relayés par la presse et ont choqué l’opinion publique, qui réclame des sanctions plus sévères et une meilleure prise en charge des victimes.

Réactions des communautés coréennes : colère et appels à la réforme

Les principales communautés en ligne coréennes – TheQoo, Nate Pann, Instiz, Naver, Daum, DC Inside, FM Korea, PGR21 – regorgent de réactions indignées. Beaucoup dénoncent l’inefficacité des ordonnances d’éloignement et le manque de suivi des agresseurs. On peut lire : « Voilà pourquoi les victimes ne sont jamais en sécurité après la fin de la mesure », « Le système a encore échoué », ou encore « Pourquoi une simple amende pour une menace au couteau ? » D’autres réclament un allongement des ordonnances, des peines plus lourdes et un accès immédiat aux dispositifs de protection.

Contexte culturel : la violence conjugale et la justice en Corée

Pour les lecteurs étrangers, il est essentiel de comprendre le contexte sud-coréen. Malgré des progrès législatifs, de nombreuses victimes de violences conjugales se heurtent à des obstacles administratifs et à une application insuffisante des mesures de protection. Les ordonnances d’éloignement sont parfois efficaces, mais leur suivi et la rapidité de la mise en place des dispositifs de sécurité restent problématiques. Le débat actuel porte aussi sur la sévérité des peines et la nécessité de privilégier la sécurité des victimes plutôt que la réinsertion des agresseurs.

Couverture médiatique et blogs : une mobilisation sans précédent

Plus de six grands médias nationaux – Seoul Newspaper, KBC, Yonhap News, Hankyoreh, Chosun Biz, MK News – ainsi que de nombreux blogs sur Naver et Tistory ont couvert l’affaire, insistant sur la chronologie des faits et les failles du système. Les blogueurs partagent des témoignages de survivantes et appellent à une réforme profonde : allongement des ordonnances d’éloignement, sanctions plus lourdes pour les récidivistes, accès immédiat aux outils de protection et meilleure coordination entre police, justice et services sociaux.

Quelles perspectives ? Vers un renforcement de la protection des victimes

Après ce drame, les associations et certains élus réclament des réformes urgentes : prolongation des ordonnances d’éloignement, aggravation des peines en cas de violation, accès immédiat aux dispositifs d’alerte et meilleure coopération institutionnelle. L’affaire reste au cœur de l’actualité et symbolise le combat pour la sécurité et la dignité des victimes de violences conjugales en Corée du Sud.

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