Scandale de corruption à l’Institut national coréen d’océanographie : un haut fonctionnaire condamné à la prison pour favoritisme dans les marchés publics

Jun 18, 2025
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Scandale de corruption à l’Institut national coréen d’océanographie : un haut fonctionnaire condamné à la prison pour favoritisme dans les marchés publics

Un scandale qui secoue la confiance dans la fonction publique coréenne

Saviez-vous qu’un haut fonctionnaire de l’Institut national coréen d’océanographie a récemment été condamné à la prison pour avoir accepté des pots-de-vin de la part de sociétés d’études maritimes ? Ce scandale a déclenché une vague d’indignation en Corée du Sud, où la transparence des marchés publics est un sujet brûlant. Le fonctionnaire, connu sous le nom de A, a écopé de huit mois de prison, d’une amende de 45 millions de wons et de la confiscation de 20,24 millions de wons, après avoir été reconnu coupable d’avoir reçu des pots-de-vin de sept entreprises entre 2020 et 2024. D’autres cadres et chefs d’équipe de l’Institut ont également été condamnés à des peines allant jusqu’à deux ans de prison pour des faits similaires.
La gravité de l’affaire réside dans le fait que toutes les entreprises impliquées ont remporté des contrats publics, remettant en cause l’équité des appels d’offres en Corée du Sud.

Comment fonctionnait le système de corruption ?

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De nombreux articles et blogs coréens détaillent la sophistication du réseau de corruption. Les agents de l’Institut recevaient de l’argent liquide ou des cartes cadeaux, parfois dissimulés dans des paquets de cigarettes ou des dossiers, en échange d’informations privilégiées et de faveurs lors des appels d’offres. Des anciens employés servaient souvent d’intermédiaires, profitant de leurs réseaux pour faciliter les transactions illicites. Les enquêtes policières ont mis au jour des carnets détaillant les montants, les dates et les bénéficiaires des pots-de-vin, prouvant que ces pratiques étaient systématiques et non isolées.
Entre 2019 et 2024, plus de quinze entreprises et plusieurs fonctionnaires ont été impliqués, certains ayant reçu des pots-de-vin à plus de 70 reprises.

Un problème structurel : la corruption dans les marchés publics coréens

La révélation de ce scandale a relancé le débat sur la corruption en Corée du Sud. Malgré sa position honorable dans les classements internationaux, le pays fait face à une défiance croissante de la population envers ses institutions. Les affaires récentes, telles que celles impliquant la présidence ou les grandes entreprises, montrent que la lutte contre la corruption reste un défi majeur. Les communautés en ligne coréennes comme Theqoo, Nate Pann, Instiz ou DC Inside regorgent de commentaires indignés : « Comment faire confiance aux projets publics désormais ? » ou « La corruption est partout ». D’autres internautes réclament des sanctions plus sévères et une réforme en profondeur du système d’attribution des marchés publics.

Contexte culturel : entre tradition et modernité

Pour comprendre l’ampleur du problème, il faut saisir le contexte culturel coréen. Historiquement, la société coréenne valorise les relations personnelles et la loyauté, ce qui peut parfois favoriser des pratiques de favoritisme. La modernisation rapide du pays et les liens étroits entre l’État et les grands conglomérats (chaebols) ont contribué à l’émergence de réseaux de corruption. Aujourd’hui, la société civile et les jeunes générations exigent plus de transparence et d’intégrité, poussant le gouvernement à renforcer les lois anti-corruption et à promouvoir une culture de l’éthique publique.

Réactions des communautés et médias numériques coréens

Sur les principaux portails et blogs comme Naver ou Tistory, l’affaire a suscité des milliers de réactions. Beaucoup exigent la publication des noms des entreprises concernées et dénoncent l’impunité des élites. Certains blogueurs rappellent l’importance de la vigilance citoyenne et de la dénonciation pour prévenir de futurs scandales. Sur les forums comme FM Korea ou PGR21, les discussions portent sur l’impact de la corruption sur la vie quotidienne et sur l’image internationale de la Corée du Sud. La majorité des internautes s’accordent à dire que seule une participation citoyenne accrue et des sanctions exemplaires permettront de restaurer la confiance dans les institutions.

Quelles perspectives pour la Corée du Sud ?

À la suite de ce scandale, l’Institut national d’océanographie a annoncé des mesures disciplinaires internes et une révision de ses procédures de marchés publics. Les autorités élargissent leurs enquêtes à d’autres projets et examinent le rôle des anciens fonctionnaires comme intermédiaires. Le gouvernement est sous pression pour renforcer la réglementation, accroître la transparence et utiliser des technologies numériques pour surveiller les contrats en temps réel. La société civile multiplie les campagnes de sensibilisation à l’intégrité publique. Les observateurs internationaux notent que, si la corruption est un problème mondial, la réponse rapide de la justice et le débat public en Corée du Sud sont des signes encourageants d’une démocratie en évolution. Pour les fans étrangers de la culture coréenne, ce cas offre un aperçu des défis et des progrès du pays dans sa quête de transparence.

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