Expiration prochaine de la détention des accusés pour insurrection : Kim Yong-hyun et Kim Bong-sik pourraient-ils être libérés sous caution ?

Jun 14, 2025
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Expiration prochaine de la détention des accusés pour insurrection : Kim Yong-hyun et Kim Bong-sik pourraient-ils être libérés sous caution ?

Contexte de l'affaire de la loi martiale du 3 décembre

Le 3 décembre 2024, la Corée du Sud a traversé une crise politique majeure lorsque le président de l'époque, Yoon Suk Yeol, a décrété la loi martiale à l'échelle nationale, restreignant sévèrement les libertés civiles et politiques sous prétexte de protéger la démocratie libérale. Cette décision a déclenché des manifestations massives et a été annulée par l'Assemblée nationale. Depuis, une enquête judiciaire a été lancée contre plusieurs hauts responsables militaires et politiques impliqués dans cet événement.

Situation actuelle des principaux accusés et échéances de détention

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Parmi les accusés pour insurrection, l'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun a été le premier haut responsable arrêté et inculpé le 27 décembre 2024. Sa détention doit expirer le 26 juin 2025, ce qui constitue la date la plus proche parmi les principaux prévenus. D'autres figures importantes, comme l'ancien chef de la police métropolitaine de Séoul Kim Bong-sik, ont des dates d'expiration de détention s'étalant jusqu'au début juillet 2025, avec plusieurs officiers militaires concernés.

Cadre légal concernant la durée de la détention et la libération sous caution

Selon la procédure pénale sud-coréenne, la détention d'un accusé est initialement limitée à deux mois, renouvelable deux fois pour un maximum de six mois à partir de la date de mise en accusation. Le temps passé en détention en tant que suspect avant l'inculpation n'est pas comptabilisé. La libération sous caution est restreinte pour les crimes graves, et le tribunal évalue les risques de fuite ou de destruction de preuves avant de statuer.

Demandes récentes de libération sous caution et position du tribunal

Kim Yong-hyun a d'abord demandé une libération sous caution, rejetée en raison de la gravité des charges et du risque de manipulation des preuves. Le parquet a demandé des conditions strictes, telles que l'interdiction de contact avec les témoins et l'obligation de se présenter au tribunal, avertissant que la libération pourrait faciliter l'entrave à la justice. Kim Bong-sik a également sollicité une libération sous caution en mai 2025, mais son audience a été reportée, probablement en raison de l'approche de la date d'expiration de sa détention.

Perspectives judiciaires et scénarios possibles

Le tribunal, présidé par la juge Ji Gwi-yeon, adopte une posture prudente mais ouverte à la possibilité de libération sous caution, cherchant à équilibrer les droits des accusés avec la sécurité publique et l'intégrité du procès. Les décisions sur la caution devraient être prises à l'approche des échéances, en tenant compte des avis du parquet et de la défense. Des précédents, comme celui de l'ancienne présidente Park Geun-hye, montrent que la détention peut être prolongée au-delà de six mois si de nouvelles accusations apparaissent, bien que cela ne soit pas encore le cas ici.

Impact sur l'enquête spéciale sur la loi martiale

L'équipe spéciale d'enquête prévoit d'intensifier ses investigations dès le mois prochain, ce qui pourrait influencer les décisions judiciaires concernant la détention et la libération sous caution. La libération des accusés pourrait affecter la préservation des preuves et la coopération des témoins, compliquant un dossier déjà sensible impliquant d'anciens présidents et hauts responsables militaires.

Réactions communautaires et contexte culturel

Les communautés en ligne sud-coréennes, notamment sur Naver et les blogs Tistory, reflètent une opinion publique divisée. Certains craignent qu'une libération anticipée ne fasse obstacle à la justice, tandis que d'autres défendent le droit à un procès équitable et critiquent la prolongation excessive de la détention sans caution. Les observateurs internationaux considèrent ce procès comme un jalon dans l'histoire démocratique et judiciaire de la Corée du Sud, illustrant les tensions entre sécurité nationale et libertés civiles.

Conclusion et perspectives

À l'approche des échéances de détention, la possibilité d'une libération sous caution pour Kim Yong-hyun, Kim Bong-sik et d'autres accusés devient plus tangible, bien que sous conditions strictes. Les décisions du tribunal dans les semaines à venir seront déterminantes pour l'évolution de l'affaire et pour la perception publique de la réponse de la Corée du Sud à la crise politique du 3 décembre.

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