Pourquoi les diplômés des lycées pour surdoués coréens choisissent-ils d’abord l’Université Nationale de Séoul ? Les dessous des tendances 2025 qui bousculent le pays

L’Université Nationale de Séoul : le Graal des jeunes prodiges coréens
Saviez-vous que plus de 28% des diplômés des lycées pour surdoués en Corée choisissent l’Université Nationale de Séoul (SNU) comme première destination ? Selon les dernières données de 2025, publiées par l’Institut coréen de développement de l’éducation (KEDI), SNU reste la référence absolue pour les étudiants les plus brillants du pays. Ce phénomène s’explique par le prestige inégalé de l’université, son réseau d’anciens élèves influent et la diversité de ses programmes. Sur les forums comme DC Inside ou Naver, la fierté côtoie la pression : certains saluent la performance, d’autres s’interrogent sur les effets de cette compétition acharnée.
KAIST et Yonsei : les challengers dans la course à l’excellence

Derrière SNU, l’Institut coréen de science et technologie avancée (KAIST) attire 20,8% des diplômés, tandis que l’Université Yonsei arrive en troisième position avec 11%. KAIST séduit les passionnés de sciences et d’ingénierie, alors que Yonsei est appréciée pour son ambiance de campus et ses filières en sciences humaines et médecine. Sur Nate ou TheQoo, certains parents considèrent KAIST comme un choix risqué à cause de son exigence académique, alors que Yonsei est plébiscitée pour l’équilibre qu’elle offre. Cette répartition montre que, si SNU reste la cible principale, les étudiants hésitent entre le prestige national et des établissements plus spécialisés ou privés.
L’ascension inattendue de la médecine chez les surdoués
Un phénomène qui fait débat ces dernières années : de plus en plus de diplômés des lycées pour surdoués changent de cap pour la médecine après leur entrée à l’université. En 2020, seuls 6,4% faisaient ce choix, mais en 2021, ce chiffre a bondi à 11,2%. Sur Instiz et PGR21, certains regrettent la « fuite des cerveaux » des sciences et de l’ingénierie, tandis que d’autres justifient ce choix par la stabilité et le prestige social de la médecine. Les autorités éducatives s’inquiètent, car ces écoles étaient censées former des scientifiques, pas des médecins. Mais le marché du travail coréen ultra-compétitif et les salaires élevés du secteur médical séduisent même les meilleurs profils scientifiques.
Cours privés : le moteur caché de la réussite élitiste
Vous serez surpris d’apprendre que 89% des élèves de première année dans ces lycées participent à des cours privés, contre 73,1% en 2017. Pourquoi ? La pression pour maintenir d’excellentes notes et réussir les concours universitaires est immense. Selon de nombreux blogs Naver et Tistory, les familles investissent massivement dans l’éducation privée, la considérant comme indispensable pour décrocher une place à SNU ou KAIST. Les réactions sont partagées : certains admirent la détermination, d’autres s’inquiètent du fossé qui se creuse entre ceux qui peuvent se payer ce soutien et les autres. Cette obsession pour les cours privés est une caractéristique majeure de la culture éducative coréenne, à la fois force et source de stress.
Voix de la communauté : entre fierté, pression et remise en question
Les communautés en ligne comme DC Inside, Nate Pann ou Efem Korea débattent vivement de ces tendances. Les commentaires positifs célèbrent les exploits des étudiants, exprimant fierté nationale et admiration. Mais les critiques abondent aussi : beaucoup dénoncent un système trop axé sur les classements et les examens, au détriment de la créativité et du bien-être. Des phrases comme « C’est incroyable tout ce qu’ils endurent, mais à quel prix ? » ou « Fabrique-t-on seulement des machines à examens ? » reviennent souvent. Ce débat reflète une inquiétude plus large sur l’équilibre entre excellence et bonheur en Corée.
Clés culturelles : ce que les fans étrangers doivent comprendre
Si vous êtes lecteur international, vous vous demandez peut-être pourquoi cela compte. Comprendre le système coréen des lycées pour surdoués, c’est saisir l’importance de la quête d’excellence, du respect pour l’éducation et du prestige universitaire dans la société coréenne. La compétition féroce et le recours massif aux cours privés sont ancrés dans les attentes culturelles, l’honneur familial et les réalités économiques. Pour les fans de K-culture, ces tendances expliquent pourquoi tant de dramas ou webtoons tournent autour de la vie scolaire, de la rivalité académique et de la pression pour réussir. Ce n’est pas seulement une question d’université, mais de réaliser les rêves familiaux et d’assurer son avenir dans une société ultra-dynamique.
Les chiffres derrière les gros titres : synthèse 2025
Décryptons les dernières statistiques : parmi tous les diplômés suivis, 28,1% sont à SNU, 20,8% à KAIST, 11% à Yonsei, 10% à Korea University. Seuls 4,3% et 4,1% ont choisi UNIST et POSTECH respectivement. Parallèlement, la proportion d’étudiants se dirigeant vers la médecine continue d’augmenter, et près de 9 sur 10 suivent des cours privés en première année. Ces chiffres sont au cœur des débats dans les médias et blogs récents, et de nombreux experts appellent à réformer l’éducation des surdoués pour qu’elle remplisse vraiment sa mission.
Et maintenant ? L’avenir de l’éducation pour surdoués en Corée
Alors que le débat se poursuit, l’avenir du système coréen des lycées pour surdoués est à un tournant. Les décideurs envisagent de nouvelles mesures pour encourager les étudiants à rester dans les filières scientifiques, tandis que familles et élèves poursuivent la quête de la meilleure issue possible. La discussion est loin d’être close, mais une chose est sûre : les choix de cette élite façonneront l’innovation et la compétitivité mondiale de la Corée dans les années à venir.
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