Choc sur les campus coréens : la première « boutique à 1 000 wons » débarque, même Daiso est surpris !

Une révolution sur les campus coréens : naissance de la boutique à 1 000 wons

Saviez-vous qu’en Corée, une nouvelle boutique va ouvrir sur les campus universitaires où tout — du riz instantané au shampoing — coûte seulement 1 000 wons ? Ce n’est ni un Daiso ni un simple magasin discount, mais une initiative de solidarité inédite. Dès le second semestre 2025, les universités de Gachon et Pyeongtaek lanceront ce projet pilote pour aider les étudiants à faire face à la flambée du coût de la vie. Soutenue entièrement par NH Nonghyup Bank, cette boutique vise à offrir des produits essentiels à plus de 90 % de réduction sur le prix du marché.

Comment fonctionne la boutique à 1 000 wons ?

Seuls les étudiants inscrits dans les universités participantes pourront accéder à la boutique, en validant leur carte étudiante ou via une application numérique. Les articles disponibles — riz instantané, thon, algues assaisonnées, shampoing, nettoyant visage, brosse à dents, etc. — sont sélectionnés à partir de sondages réalisés auprès des étudiants. La gestion est assurée par les conseils étudiants, garantissant ainsi que les besoins réels des jeunes sont au cœur du dispositif. Ce modèle, unique en son genre, place les étudiants comme acteurs principaux de leur propre bien-être.

Contexte économique : les étudiants face à la vie chère

En Corée, comme ailleurs, la hausse des prix touche d’abord les étudiants, souvent loin de leur famille et avec des budgets serrés. Beaucoup travaillent à temps partiel pour subvenir à leurs besoins. Selon plusieurs articles récents, plus de 90 % des étudiants ressentent une augmentation constante des prix, notamment pour la nourriture et les produits de base. La boutique à 1 000 wons répond à cette urgence, permettant d’acheter 3 à 5 articles essentiels pour seulement 1 000 wons, soit une économie inédite.

Un projet collaboratif et innovant

Ce projet est le fruit d’une collaboration entre la province de Gyeonggi, NH Nonghyup Bank, des associations de bienfaisance et les universités. Tout le budget provient de dons privés, sans impacter les frais de scolarité. C’est la première réalisation concrète de la nouvelle « plateforme d’innovation sociale » de Gyeonggi, qui encourage la participation citoyenne et la coopération public-privé pour des solutions durables.

Réactions des étudiants et des communautés en ligne

Sur les forums coréens comme Theqoo, Nate Pann, Instiz, Naver et Daum, les réactions sont majoritairement enthousiastes. Beaucoup d’étudiants saluent l’initiative, la qualifiant de « bouée de sauvetage » et d’exemple concret de solidarité. Certains espèrent que le modèle sera étendu à d’autres universités et à d’autres publics en difficulté. Quelques doutes subsistent sur la pérennité du projet et la qualité des produits, mais l’accueil global est très positif. Les conseils étudiants, responsables de la gestion, voient dans cette boutique une opportunité de renforcer la cohésion et le leadership sur le campus.

Contexte culturel : la solidarité étudiante en Corée

La vie universitaire coréenne ne se limite pas aux études ; elle implique autonomie, entraide et souvent difficultés financières. L’autogestion et la recherche de solutions collectives sont des valeurs fortes, héritées de l’histoire des mouvements étudiants du pays. La boutique à 1 000 wons devient un symbole de solidarité et d’innovation sociale, où les jeunes prennent leur destin en main. Elle reflète aussi une tendance croissante en Corée à l’engagement des jeunes dans l’amélioration de leur environnement.

Perspectives : vers une généralisation nationale ?

Si l’expérience pilote à Gachon et Pyeongtaek est concluante, la boutique à 1 000 wons pourrait être déployée dans d’autres universités de Gyeonggi, voire dans tout le pays. Les autorités éducatives suivent de près ce projet et envisagent déjà d’adapter le modèle à d’autres publics vulnérables, comme les jeunes demandeurs d’emploi ou les familles à faibles revenus. L’espoir est que cette initiative inspire d’autres projets créatifs et devienne une référence en matière de solidarité sur les campus.

Conclusion : bien plus qu’un simple magasin discount

La boutique à 1 000 wons, ce n’est pas seulement une question d’économie. C’est un projet qui rend la dignité et l’autonomie aux étudiants, en les plaçant au cœur de la solution. En mobilisant les ressources communautaires, la Corée fait un pas audacieux vers une culture universitaire plus inclusive et solidaire. Ce modèle pourrait bien inspirer d’autres pays à repenser le bien-être étudiant.