Les alliés d'Israël voient s'accumuler les preuves de crimes de guerre à Gaza alors que la patience internationale s'épuise

Jul 25, 2025
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Les alliés d'Israël voient s'accumuler les preuves de crimes de guerre à Gaza alors que la patience internationale s'épuise

L'isolement international croissant d'Israël

Vous vous demandez peut-être comment Israël, après avoir bénéficié d'un large soutien international suite à l'attaque dévastatrice du Hamas du 7 octobre 2023, se retrouve aujourd'hui de plus en plus isolé sur la scène mondiale ? Ce qui avait commencé comme une sympathie généralisée après l'assaut brutal qui a tué environ 1 200 Israéliens s'est transformé en critiques croissantes de la réponse militaire d'Israël à Gaza. Même les alliés traditionnels d'Israël perdent patience face à la conduite du gouvernement Netanyahu, particulièrement concernant les frappes sur Damas visant le nouveau gouvernement syrien.

Ce changement dans le sentiment international reflète les préoccupations croissantes concernant l'ampleur et la nature des opérations militaires israéliennes. Les pays qui soutenaient initialement le droit d'Israël à se défendre questionnent maintenant si la réponse a été proportionnelle à la menace rencontrée. Cette érosion du soutien arrive à un moment critique où Israël a besoin du soutien international pour légitimer ses actions et maintenir une assistance militaire et diplomatique cruciale. La transformation du paysage géopolitique depuis le 7 octobre montre à quel point cette guerre a marqué un tournant majeur dans les relations internationales au Moyen-Orient.

Les alliés occidentaux émettent une condamnation conjointe sans précédent

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Le 21 juillet 2025, les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de plusieurs pays de l'UE, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Japon ont publié une déclaration commune ferme condamnant la conduite d'Israël à Gaza. Cette déclaration a marqué l'une des critiques les plus sévères de la part des alliés occidentaux traditionnels d'Israël, déclarant que la souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets.

Les ministres ont spécifiquement critiqué le modèle de distribution d'aide d'Israël comme étant dangereux et l'ont accusé d'alimenter l'instabilité tout en privant les Palestiniens de leur dignité humaine. Ils ont condamné ce qu'ils ont appelé le compte-gouttes de l'aide et le meurtre inhumain de civils, y compris d'enfants, cherchant à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires en eau et nourriture. La déclaration a révélé que plus de 800 Palestiniens ont été tués en cherchant une assistance humanitaire, qualifiant cette situation d'horrible.

Le secrétaire aux Affaires étrangères britannique David Lammy a suivi avec une déclaration séparée au Parlement, bien que les députés travaillistes aient suggéré que même ces mots forts étaient insuffisants sans actions concrètes les accompagnant. Certains députés ont exprimé leur colère face à la réticence du gouvernement à prendre des mesures décisives au-delà de la condamnation verbale.

Les preuves de crimes de guerre continuent de s'accumuler

Savez-vous que de multiples organisations internationales ont documenté ce qu'elles décrivent comme des crimes de guerre systématiques commis par les forces israéliennes à Gaza ? Une Commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU, présidée par l'ancienne juge de la CPI Navi Pillay, a accusé Israël de mener une campagne concertée pour oblitérer la vie palestinienne à Gaza. La commission a constaté que les forces israéliennes ont détruit entre 70% et 90% des écoles et universités de Gaza, laissant plus de 658 000 enfants sans éducation pendant 20 mois.

Le rapport a documenté des attaques délibérées contre les installations éducatives, y compris la conversion d'une partie du campus de l'Université Al-Azhar en synagogue et installation de stockage de munitions. La commission a déterminé qu'en tuant des civils abrités dans des écoles et des sites religieux, les forces israéliennes ont commis le crime contre l'humanité d'extermination. Plus de 800 éducateurs et personnel scolaire ont été tués, tandis que 742 civils sont morts dans des attaques contre des installations de l'UNRWA.

Human Rights Watch a également publié des rapports détaillés sur l'utilisation par Israël de la famine comme arme de guerre, décrivant cela comme une preuve de génocide en cours contre les Palestiniens. L'organisation a documenté comment le système militarisé de distribution d'aide d'Israël a créé un mélange mortel de faim et de maladie poussant la population au-delà du point de rupture.

La crise humanitaire atteint des niveaux critiques

Pouvez-vous imaginer la situation humanitaire à Gaza qui s'est détériorée à des niveaux sans précédent, avec des organisations internationales luttant pour fournir une assistance de base ? L'ONU a averti que la crise humanitaire à Gaza atteint un niveau de désespoir sans précédent, la population continuant de souffrir. Des employés des Nations Unies à Gaza s'évanouissent de faim et d'épuisement, ont alerté les agences humanitaires de l'ONU qui craignent pour la survie des habitants de l'enclave palestinienne dévastée par la guerre.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a annoncé que plus de 1 000 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne alors qu'ils tentaient de se procurer de la nourriture à Gaza depuis le début des opérations de la Fondation humanitaire de Gaza le 27 mai. Au 21 juillet, ils ont recensé 1 054 personnes tuées à Gaza alors qu'elles tentaient de se procurer de la nourriture. 766 d'entre elles ont été tuées à proximité des sites de la GHF et 288 à proximité des convois d'aide de l'ONU et d'autres organisations humanitaires.

Les stocks de carburant à Gaza sont extrêmement bas, ce qui accentue la pression sur les services essentiels et les opérations humanitaires. Au cours du weekend, quelque 260 000 litres de carburant ont été pillés dans le nord de Gaza, et depuis le 15 mai, les missions de récupération de carburant ont été refusées à 14 reprises par les autorités israéliennes.

La Cour pénale internationale prend des mesures

Êtes-vous au courant que la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre présumés et des crimes contre l'humanité à Gaza ? Les accusations se concentrent sur la période entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024, englobant des allégations d'utilisation de la famine comme méthode de guerre et de direction intentionnelle d'attaques contre la population civile.

La CPI a également accusé les dirigeants israéliens de cibler délibérément les installations médicales et de restreindre les fournitures médicales et humanitaires. Israël a rejeté ces accusations comme étant fausses et absurdes, le président Isaac Herzog qualifiant la décision d'indignante et affirmant qu'elle transforme la justice universelle en une moquerie universelle. Le bureau de Netanyahu a décrit la décision comme antisémite.

En juillet 2025, la CPI a rejeté la demande d'Israël d'annuler les mandats d'arrêt émis contre Netanyahu et Gallant. La Cour a écarté l'argument israélien selon lequel la CPI ne disposerait pas de juridiction sur les crimes commis dans les territoires palestiniens, confirmant ses décisions antérieures. Les mandats d'arrêt limitent théoriquement les voyages internationaux de Netanyahu, car tous les 124 pays membres du tribunal seraient obligés de l'arrêter sur leur territoire.

Les calculs politiques et les perspectives de cessez-le-feu

Savez-vous que la survie politique de Netanyahu semble étroitement liée à la continuation du conflit ? Le gouvernement israélien a été accusé par l'opposition d'enterrer la formation d'une commission d'enquête sur les événements du 7 octobre 2023. Le chef de l'opposition Yaïr Lapid a déclaré que le gouvernement ne veut pas qu'on sache que le Premier ministre a vu les recommandations des services de renseignements et ne s'en est pas soucié.

Le Knesset israélien est programmé pour entrer en pause estivale jusqu'en octobre 2025, protégeant temporairement Netanyahu des menaces de non-confiance de la part des partenaires de coalition d'extrême droite qui s'opposent à tout accord de cessez-le-feu. Ces factions extrémistes ont fait pression sur Netanyahu pour maintenir une position de ligne dure dans les négociations de cessez-le-feu en menaçant de quitter la coalition.

Si Netanyahu perdait le pouvoir, cela pourrait déclencher des enquêtes officielles sur les échecs du renseignement du 7 octobre et accélérer son procès pour corruption de longue date. Malgré les complexités politiques, les perspectives de cessez-le-feu semblent s'améliorer. Un tel accord augmenterait les chances de survie tant pour la population civile de Gaza que pour les quelque 20 otages qui seraient encore détenus par le Hamas. Cependant, les experts avertissent qu'même un cessez-le-feu réussi ne mettrait pas fin au conflit sous-jacent, car cette guerre a laissé des blessures plus profondes que les conflits précédents.

La pression croissante des députés britanniques pour la reconnaissance de la Palestine

Connaissez-vous la pression croissante exercée par les députés travaillistes britanniques sur leur gouvernement ? Soixante députés du Parti travailliste britannique ont interpellé le gouvernement pour qu'il reconnaisse immédiatement l'État de Palestine. Cette demande fait suite à l'annonce par le ministre de la Défense de plans visant à forcer tous les habitants de Gaza à se déplacer vers un camp érigé sur les ruines de la ville de Rafah.

Selon The Guardian, ces parlementaires ont averti qu'ils estimaient que les événements en cours à Gaza constituaient un nettoyage ethnique. Ils ont exhorté le ministre des Affaires étrangères à prendre des mesures immédiates pour empêcher le gouvernement israélien de mettre en œuvre son plan à Rafah. Le Premier ministre britannique Keir Starmer fait face à des appels insistants au sein même de son gouvernement pour reconnaître immédiatement l'État de Palestine.

Plusieurs ministres de son cabinet, dont le ministre de la Santé Wes Streeting, ont exprimé leur frustration face à l'inaction britannique. Streeting a notamment lancé à la Chambre des communes : il faut reconnaître l'État de Palestine tant qu'il en reste un à reconnaître. Le Foreign Office continue de défendre une reconnaissance dans le cadre d'un processus diplomatique global, au moment le plus opportun, mais sans donner de calendrier concret. Cette situation illustre la tension croissante entre les déclarations diplomatiques et les actions concrètes réclamées par une partie croissante de la classe politique britannique.

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