Explosion du marché mondial des voitures électriques : BYD écrase la concurrence, Hyundai à la traîne en 2025

Le boom des véhicules électriques en 2025 : un tournant historique

Saviez-vous que le marché mondial des voitures électriques connaît une croissance fulgurante en 2025 ? Entre janvier et mai, plus de 7,7 millions de véhicules électriques ont été vendus dans le monde, soit une hausse de 33,6 % par rapport à l’an dernier. Cette dynamique s’explique principalement par la Chine et l’Europe, qui s’imposent comme moteurs de la transition. Sur les forums coréens comme DCInside et FM Korea, les internautes s’étonnent de voir que plus d’une voiture neuve sur cinq est désormais électrique. Les derniers articles de Automobile Propre, Les Numériques et Caroom confirment cette tendance, évoquant un marché mondial où la mobilité propre devient la norme.

Les discussions sur Naver et Tistory montrent que les consommateurs coréens s’interrogent sur la rapidité de cette mutation, certains saluant les progrès technologiques, d’autres s’inquiétant du manque d’infrastructures ou de la sécurité des batteries.

BYD : le géant chinois qui écrase la concurrence

Impossible de parler de 2025 sans évoquer BYD. Le constructeur chinois a vendu plus de 1,76 million de véhicules à énergies nouvelles sur les cinq premiers mois de l’année, soit une progression de près de 39 %. Pour la première fois, BYD dépasse Tesla sur certains marchés européens, notamment grâce à des modèles abordables comme la Dolphin Surf, qui séduit les jeunes urbains. Les blogs coréens et les forums comme PGR21 débattent de la fiabilité des modèles BYD, certains saluant la rapidité de recharge et l’autonomie, d’autres pointant du doigt la qualité perçue et la difficulté à trouver des pièces détachées hors de Chine.

Sur Instiz, des fans coréens expriment leur surprise face à la domination de BYD, tout en rappelant que la marque bénéficie d’un fort soutien gouvernemental et de politiques d’incitation massives en Chine.

Hyundai : ambitions contrariées et réactions mitigées

Hyundai, autrefois perçue comme une étoile montante de l’électrique, occupe désormais la neuvième place mondiale. Malgré des lancements comme l’Ioniq 9 et des investissements dans les batteries nouvelle génération, la marque coréenne peine à suivre le rythme imposé par les géants chinois et européens. Les ventes de Hyundai en Europe ont même reculé de 15 % en 2024, selon Automobile Propre, principalement à cause de la fin des aides gouvernementales en Allemagne.

Sur Naver, certains fans reprochent à Hyundai son manque d’audace et la lenteur du renouvellement de sa gamme. D’autres, sur FM Korea, soulignent que la marque reste forte dans les hybrides et que la prudence stratégique pourrait payer à long terme. Les débats tournent aussi autour de la nécessité d’un soutien public accru pour ne pas laisser la Corée du Sud décrocher dans la course mondiale.

Chine et Europe : les locomotives de la mobilité électrique

La Chine reste le premier marché mondial, avec plus de 5 millions de véhicules électriques vendus sur cinq mois. Les prévisions annoncent plus de 12 millions d’unités d’ici la fin de l’année. Cette croissance est portée par des politiques de subventions, des incitations fiscales et un écosystème industriel ultra-compétitif. Les marques locales comme BYD et NIO multiplient les lancements et rendent l’électrique accessible à toutes les bourses.

L’Europe n’est pas en reste : avec une hausse de 27 % des ventes, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie affichent des records. Volkswagen, grâce à ses modèles ID, tire son épingle du jeu. Les forums européens relatent l’engouement pour les nouveaux modèles, mais aussi les inquiétudes liées à la fin progressive des aides et à la hausse des prix de l’électricité.

États-Unis et Japon : croissance lente, enjeux spécifiques

Aux États-Unis, la croissance du marché électrique est plus modérée, autour de 10 % sur un an. Les incertitudes politiques, la question des droits de douane et la fragmentation des réseaux de recharge freinent l’adoption. Les blogs coréens analysent les différences culturelles : les Américains restent attachés aux gros SUV thermiques, même si Tesla et Ford investissent massivement dans l’électrique.

Au Japon, la situation est encore plus contrastée : seulement 40 000 véhicules électriques vendus sur cinq mois. Les consommateurs privilégient toujours les hybrides, et les constructeurs locaux peinent à innover sur le 100 % électrique. Sur les forums japonais, la curiosité le dispute au scepticisme, beaucoup attendant de voir si la tendance mondiale s’imposera aussi au pays du soleil levant.

Réactions des communautés coréennes : entre fierté et inquiétude

Sur les plateformes comme DCInside, les discussions sont passionnées. Certains utilisateurs applaudissent la percée des modèles chinois, d’autres s’inquiètent de la sécurité des batteries et du risque de dévalorisation à la revente. Sur FM Korea, le débat porte sur la stratégie de Hyundai : faut-il miser sur l’innovation locale ou accélérer l’expansion internationale ?

Instiz et PGR21 voient émerger une forme d’inquiétude nationale : la domination de BYD est perçue comme un signal d’alarme pour l’industrie coréenne. Beaucoup appellent à un renforcement des politiques publiques, à l’image de la Chine, pour soutenir la filière et préserver l’emploi.

Clés culturelles : ce que les fans internationaux doivent savoir

Pour comprendre l’effervescence autour de l’électrique en Corée, il faut saisir l’importance symbolique de l’industrie automobile dans l’identité nationale. La montée en puissance des marques chinoises bouleverse les repères et suscite des débats sur l’avenir de la technologie, de l’innovation et de la compétitivité coréenne. Les blogs Naver et Tistory regorgent de témoignages d’utilisateurs, de conseils pour choisir son modèle et de comparatifs entre marques.

2025 s’annonce comme une année charnière : la mobilité électrique s’impose partout, mais chaque région avance à son rythme, avec ses propres défis et opportunités. Pour les fans étrangers, suivre le marché coréen, c’est aussi observer en direct les mutations d’une industrie mondiale en pleine révolution.