Sous les bombes américaines : plus de 530 Coréens restent en Iran et en Israël, l’angoisse d’une communauté oubliée

Jun 22, 2025
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Sous les bombes américaines : plus de 530 Coréens restent en Iran et en Israël, l’angoisse d’une communauté oubliée

Une crise qui bouleverse le Moyen-Orient et la diaspora coréenne

Saviez-vous que le 22 juin 2025, les États-Unis ont mené des frappes aériennes ciblées sur trois sites nucléaires iraniens, déclenchant une escalade sans précédent avec l’Iran et Israël ? Selon Le Monde et TF1 Info, ces frappes n’auraient pas fait de victimes directes, mais elles ont plongé la région dans l’incertitude et la peur. L’Iran a immédiatement promis des représailles, tandis qu’Israël a poursuivi ses propres opérations militaires sur le sol iranien. Dans ce climat de tension extrême, la communauté coréenne de la région – environ 70 personnes en Iran et 460 en Israël – se retrouve prise au piège, inquiète pour sa sécurité et dépendante de l’aide de Séoul.

L’opération d’évacuation sud-coréenne : un défi logistique et humain

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Face à la fermeture des espaces aériens et à l’intensification des combats, la Corée du Sud a mis en place des évacuations terrestres inédites. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a affrété des bus pour transporter les ressortissants de Téhéran jusqu’à la frontière turkmène, un trajet de plus de 1 200 km qui a duré parfois plus de 30 heures. Selon Yonhap et Arirang News, plusieurs groupes – dont des familles mixtes et des employés de l’ambassade – ont pu rejoindre le Turkménistan, puis rentrer en Corée. Des équipes d’intervention rapide ont été dépêchées sur place pour faciliter le passage des frontières, l’hébergement et la réservation de vols retour. Côté Israël, les évacuations vers la Jordanie se sont également multipliées, mais la majorité des Coréens restent sur place, suspendus aux consignes de l’ambassade.

La voix de la communauté coréenne en ligne : peur, colère et entraide

Sur les forums coréens comme Naver, Instiz ou DC Inside, les messages de soutien et d’angoisse se multiplient. Beaucoup félicitent la réactivité du gouvernement, mais d’autres critiquent la lenteur ou le manque d’informations. Un internaute écrit : « J’espère que tout le monde pourra rentrer sain et sauf », tandis qu’un autre s’interroge : « Pourquoi n’y avait-il pas de plan d’urgence plus tôt ? » Sur Daum et Theqoo, des proches partagent leur détresse et leur attente de nouvelles, renforçant la solidarité de la diaspora. Les blogs coréens, notamment sur Naver et Tistory, relatent en détail les expériences de ceux qui ont fui, décrivant la peur des contrôles militaires et la fatigue des longs trajets.

Le contexte géopolitique : pourquoi ce conflit est-il si explosif ?

Pour comprendre la gravité de la situation, il faut revenir à la rivalité historique entre l’Iran et Israël. Après la révolution islamique de 1979, l’Iran est devenu l’un des principaux adversaires d’Israël, soutenant des groupes hostiles et poursuivant un programme nucléaire controversé. Israël, avec l’appui des États-Unis, considère toute avancée nucléaire iranienne comme une menace existentielle. Les frappes de juin 2025, qualifiées d’« audacieuses » par Netanyahu, ont été condamnées par la Chine, la Malaisie ou le Luxembourg, qui appellent à la désescalade et au retour à la diplomatie. Pour la communauté coréenne, ce conflit lointain devient soudainement une réalité quotidienne.

Alertes de voyage et diplomatie d’urgence : la Corée du Sud sur tous les fronts

Le gouvernement sud-coréen a émis des alertes de niveau 3 (départ conseillé) pour l’Iran et la quasi-totalité d’Israël, voire niveau 4 (interdiction de voyager) pour certaines zones. Les ambassades à Téhéran et Tel-Aviv diffusent en temps réel des consignes de sécurité et organisent des réunions d’information pour les ressortissants. Séoul a également renforcé sa coopération avec les pays voisins pour garantir des itinéraires d’évacuation sûrs. Dans les médias et sur les réseaux sociaux, des influenceurs coréens partagent conseils et témoignages pour aider ceux qui restent, tandis que la presse française salue la mobilisation sud-coréenne.

Réactions internationales et conséquences pour la Corée du Sud

La communauté internationale reste divisée : certains, comme l’Irlande ou le Japon, appellent à la négociation, d’autres dénoncent les frappes comme une violation du droit international. La Corée du Nord, alliée de l’Iran, a qualifié les frappes israéliennes de « crime contre l’humanité ». Pour la Corée du Sud, l’impact va au-delà de la sécurité de ses ressortissants : le conflit fait craindre une hausse des prix du pétrole, des perturbations économiques et une remise en question de la sécurité régionale. Les discussions sur la protection des citoyens à l’étranger et la diplomatie de crise s’intensifient à Séoul.

Témoignages inédits : l’expérience des Coréens évacués

De nombreux blogs et articles rapportent les récits poignants des évacués. Une famille raconte avoir traversé l’Iran en bus, redoutant chaque contrôle militaire, avant d’atteindre enfin la frontière turkmène. D’autres décrivent la solidarité entre expatriés, l’aide précieuse des équipes consulaires et le soulagement à l’arrivée en Corée. Sur les réseaux sociaux, des étudiants partagent leur peur mais aussi leur espoir de retrouver bientôt une vie normale. Ces témoignages illustrent la résilience et l’entraide de la communauté coréenne face à une crise sans précédent.

Et maintenant ? Vigilance et espoir dans l’incertitude

Au 22 juin 2025, la situation reste extrêmement instable. L’Iran promet de nouvelles représailles, Israël maintient l’état d’alerte et les États-Unis réaffirment leur soutien à Tel-Aviv. Séoul se tient prêt à organiser d’autres évacuations si nécessaire. Pour la diaspora coréenne et les observateurs internationaux, cette crise rappelle à quel point les conflits mondiaux peuvent bouleverser des vies ordinaires. La communauté coréenne, unie et vigilante, espère désormais que la diplomatie l’emportera sur la violence.

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