G7 sous tension : la crise Israël-Iran bouleverse l’ordre du sommet et divise les grandes puissances

Une crise inattendue au cœur du G7 : comment Israël et l’Iran ont volé la vedette

Saviez-vous que le sommet du G7, prévu pour célébrer les 50 ans de cette institution et discuter d’économie ou d’Ukraine, a été totalement bouleversé par la guerre entre Israël et l’Iran ? Dès le 13 juin 2025, Israël a lancé l’opération Lion qui se dresse, frappant plus de 100 cibles en Iran, dont des sites nucléaires et militaires stratégiques. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones contre Israël, provoquant des dizaines de morts et une flambée de tensions dans toute la région. Les dirigeants du G7, réunis dans les Rocheuses canadiennes, ont dû revoir toutes leurs priorités pour tenter d’éviter une escalade incontrôlable.

Trump sème la confusion et quitte le sommet : leadership américain en question

Donald Trump, censé rester jusqu’à mardi, a quitté le sommet du G7 prématurément, invoquant la situation au Moyen-Orient. Il a multiplié les déclarations floues, oscillant entre menaces militaires et promesses d’accord imminent avec l’Iran. Sur les réseaux, il a même conseillé d’évacuer Téhéran. Cette attitude a désarçonné ses partenaires, d’autant que Trump a refusé de signer la déclaration commune appelant à la désescalade, préférant afficher la priorité de l’‘America First’ et soutenir ouvertement Israël. Ce départ précipité a empêché toute discussion approfondie sur l’Ukraine et a mis en lumière la difficulté du G7 à parler d’une seule voix face aux crises majeures.

Des frappes sans précédent et la peur d’une guerre régionale

L’attaque israélienne du 13 juin a été la plus massive depuis la guerre Iran-Irak. Plus de 200 avions israéliens ont frappé des installations nucléaires à Natanz, Isfahan et d’autres sites sensibles, éliminant des hauts gradés iraniens, dont le chef d’état-major Ali Shadmani. L’Iran a répliqué par des drones et missiles sur Tel-Aviv et Haïfa, revendiquant la destruction de cibles stratégiques. Au total, on compte plus de 400 morts en Iran et 24 victimes civiles en Israël. Cette escalade, inédite par son ampleur, fait craindre un embrasement régional et une crise humanitaire majeure.

Le G7 tente une unité fragile : soutien à Israël, condamnation de l’Iran

Dans une déclaration publiée lundi, les dirigeants du G7 ont réaffirmé le droit d’Israël à se défendre et qualifié l’Iran de principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région. Ils insistent sur le fait que l’Iran ne doit jamais posséder l’arme nucléaire et appellent à protéger les civils, tant en Iran qu’en Israël. Mais derrière cette façade d’unité, les divisions sont profondes : Trump refuse toute condamnation d’Israël, alors que Macron et Starmer appellent à la retenue. Le Japon condamne les frappes israéliennes comme ‘inacceptables’. Les Européens regrettent que les sanctions contre la Russie n’aient pu être renforcées, Trump s’y étant opposé avant son départ.

Conséquences économiques : l’énergie et les marchés sous pression

Les frappes et la crainte d’une guerre prolongée ont fait bondir les prix du pétrole, menaçant la stabilité économique mondiale. Les analystes préviennent que la récession et l’inflation pourraient s’aggraver si le conflit s’étend. Le G7 promet de collaborer pour stabiliser les marchés énergétiques, mais l’incertitude domine. Sur les blogs français et coréens, on s’inquiète de l’impact sur le coût de la vie et de la difficulté pour les gouvernements de protéger leurs économies.

Réactions des communautés et blogs coréens : inquiétude et critiques

Les forums coréens comme Theqoo, DC Inside ou Naver sont en ébullition. Beaucoup d’internautes expriment leur peur d’une guerre mondiale, d’autres critiquent l’impuissance des grandes puissances à imposer la paix. Sur Tistory et Naver, plusieurs blogueurs analysent le contexte historique du conflit, soulignant que la rivalité Israël-Iran est un baril de poudre qui menace l’économie mondiale. Certains pointent du doigt la stratégie ambiguë des États-Unis et la difficulté du G7 à s’accorder sur une ligne commune.

Contexte culturel : pourquoi ce conflit concerne le monde entier

Depuis la révolution iranienne de 1979, Israël et l’Iran s’affrontent par procuration à travers le Moyen-Orient. Cette fois, la confrontation est directe, avec un enjeu nucléaire qui inquiète toute la planète. Israël, non signataire du TNP mais soupçonné de posséder l’arme atomique, refuse que l’Iran se dote de la bombe. L’Iran, isolé, voit dans le nucléaire une garantie de survie. Ce bras de fer touche tous les pays, car il menace la sécurité, l’économie et l’équilibre diplomatique global.

Quelles perspectives ? Vers une désescalade ou une guerre totale ?

Les experts évoquent plusieurs scénarios : une guerre limitée, des négociations sous pression ou un embrasement régional incontrôlable. Pour l’instant, ni Israël ni l’Iran ne semblent prêts à céder, et la pression internationale s’intensifie. Le G7, malgré ses divisions, reste un forum crucial, mais son efficacité face à la montée des périls est remise en cause. Une chose est sûre : la crise Israël-Iran a replacé la question de la sécurité mondiale au centre du débat, et le monde retient son souffle.