Café24 dans la tourmente : 2 millions de clients menacés par la surveillance IA des employés ?

Introduction : Café24, la plateforme e-commerce sous le feu des projecteurs

Saviez-vous que Café24, géant coréen de l’e-commerce, fait face à une tempête médiatique ? Depuis juin 2025, la société est accusée de surveiller ses employés via l’enregistrement vidéo de leurs écrans, puis d’analyser ces images avec l’IA Gemini de Google. Cette pratique soulève de graves inquiétudes quant à la sécurité des données de plus de 2 millions de clients, dont de nombreuses boutiques en ligne.

Comment la polémique a-t-elle éclaté ?

Tout commence le 25 juin 2025, lorsqu’un employé révèle sur le forum Blind que Café24 enregistre désormais les écrans de ses salariés et transmet ces vidéos à une IA externe. Rapidement, la presse et les communautés en ligne s’emparent du sujet. Les internautes s’inquiètent : et si des informations sensibles — noms, contrats, données bancaires — se retrouvaient dans ces vidéos ? L’annonce du passage à la semaine de 4 jours, faite dès le lendemain, est perçue comme une tentative de détourner l’attention.

Le fonctionnement du système Meta Auto et l’intégration de Gemini

Meta Auto, le logiciel déployé par Café24, enregistre l’activité sur les écrans des employés et transmet ces vidéos à Google Gemini pour analyse. L’objectif officiel : automatiser les tâches répétitives et améliorer l’efficacité. Mais la possibilité que des données clients confidentielles soient capturées et traitées par une IA externe inquiète autant les salariés que les experts en cybersécurité.

Risques pour la confidentialité : que peut-il vraiment se passer ?

Café24 gère l’hébergement et l’infrastructure de milliers de boutiques, manipulant quotidiennement des données ultra-sensibles. Malgré l’ajout d’une fonction bloquant l’enregistrement des informations confidentielles, beaucoup redoutent que des failles techniques ou humaines permettent quand même des fuites. L’entreprise assure que les vidéos restent sur ses serveurs internes, mais la confiance est ébranlée.

Réactions des communautés coréennes : colère, sarcasme et doutes

Sur Naver, Blind, FM Korea et Daum, les réactions sont vives : 'On nous surveille comme dans 1984 !', 'Et si c’était pour préparer des licenciements ?' Certains ironisent sur la coïncidence entre le scandale et l’annonce du nouvel avantage social. Beaucoup de salariés s’inquiètent de devenir des cobayes pour l’automatisation, tandis que les clients redoutent pour la sécurité de leurs données.

Contexte culturel : pourquoi la Corée est-elle si sensible à la vie privée ?

La Corée du Sud a connu de nombreux scandales liés à la fuite de données ces dernières années. Les attentes en matière de protection des données sont donc très élevées. Le recours à une IA étrangère pour traiter des données internes est perçu comme un risque supplémentaire, surtout dans un secteur aussi crucial que l’e-commerce. La crise Café24 cristallise ainsi toutes les tensions autour de l’innovation technologique et de la vie privée.

L’impact sur l’avenir du travail et de l’IA en Corée

Le cas Café24 révèle les dilemmes auxquels sont confrontées les entreprises coréennes : comment concilier automatisation, efficacité et respect de la vie privée ? Les salariés réclament plus de transparence, tandis que les clients exigent des garanties. Cette affaire pourrait servir de référence pour l’ensemble du secteur numérique asiatique.

Leçons pour les fans et observateurs internationaux

Pour les passionnés de tech coréenne, cette affaire est un cas d’école. Elle montre à quel point la confiance peut être fragile et comment la gestion de la confidentialité est devenue un enjeu majeur pour la réputation des entreprises. Restez attentifs : la suite de la crise Café24 pourrait influencer la régulation de l’IA dans toute la région.

Quelles conséquences à venir ? Enquêtes et réactions du secteur

Début juillet 2025, la polémique continue. Des experts demandent un encadrement plus strict, certains clients envisagent de quitter la plateforme, et les autorités pourraient intervenir. D’autres entreprises observent la situation avec prudence, conscientes qu’elles pourraient être les prochaines sur la sellette.