Blocage persistant à l’Assemblée nationale sud-coréenne : nouvel échec des négociations sur la répartition des présidences des commissions, reprise prévue le 23 juin

Un nouvel impasse politique en Corée du Sud : que s’est-il passé ?
Saviez-vous que l’Assemblée nationale sud-coréenne est de nouveau paralysée ? Le 19 juin 2025, les représentants des deux principaux partis, le Parti démocrate au pouvoir et le Parti du pouvoir du peuple dans l’opposition, se sont réunis à huis clos à Séoul pour tenter de résoudre le différend sur la répartition des présidences des commissions permanentes. Après une heure et demie de discussions, ils n’ont pu que confirmer leurs divergences. La prochaine rencontre est prévue pour le 23 juin, mais le public reste sceptique quant à une issue rapide.
Pourquoi ces présidences de commissions sont-elles si importantes ?

En Corée du Sud, les présidences des commissions ne sont pas de simples postes honorifiques. Le président de la Commission de la législation et de la justice, par exemple, décide quels projets de loi sont soumis au vote en séance plénière, ce qui lui confère un pouvoir réel pour faire avancer ou bloquer des réformes. D’autres commissions clés, comme celles du Budget et de l’Administration, jouent un rôle crucial dans le contrôle du gouvernement et l’orientation des politiques nationales. C’est pourquoi les partis se disputent âprement ces postes.
Les positions des partis : un affrontement ferme
Le Parti démocrate insiste pour que la répartition actuelle, convenue au début de la législature, soit maintenue. Il considère que modifier cet accord serait une rupture de parole. En revanche, le Parti du pouvoir du peuple argue que, suite au changement de gouvernement, l’opposition doit obtenir la présidence de la Commission de la législation et de la justice afin d’assurer un contrôle efficace de l’exécutif. Ils soulignent qu’il est inédit qu’un même parti contrôle simultanément les trois commissions majeures — Administration, Législation et Budget — et que cela menace l’équilibre démocratique au Parlement.
Contexte historique : une série de blocages
Ce n’est pas la première fois que l’Assemblée sud-coréenne est paralysée par des différends sur la répartition des présidences. Lors de la 22e législature, le Parti démocrate, alors majoritaire, avait attribué unilatéralement 11 des 18 présidences, ce qui avait conduit à un boycott de l’opposition. Traditionnellement, la présidence de la Commission de la législation et de la justice revient à l’opposition pour garantir un contre-pouvoir. Cette tradition a été rompue ces dernières années, exacerbant la polarisation et les blocages.
Couverture médiatique et réactions des citoyens
Les médias sud-coréens, tels que KBS et Asia Economy, rapportent l’absence de concessions des deux camps. Sur les blogs Naver et Tistory, les internautes expriment leur frustration, critiquant les politiciens pour leur priorité donnée aux intérêts partisans au détriment du bien commun. Sur les forums DC Inside et FM Korea, les discussions sont souvent teintées d’ironie et de lassitude face à l’immobilisme politique.
Réactions représentatives des communautés en ligne
Sur Theqoo et Instiz, les internautes s’interrogent : « Quand commenceront-ils à travailler pour le peuple ? » Sur Nate Pann, certains soutiennent la demande d’équilibre de l’opposition, tandis que d’autres blâment les deux partis pour leur incapacité à trouver un compromis. Un commentaire populaire sur DC Inside suggère de dissoudre les commissions et de repartir à zéro. Sur FM Korea, certains plaisantent en qualifiant l’Assemblée de « meilleur reality show de Corée ».
Contexte culturel : pourquoi ce conflit est-il crucial ?
Pour les lecteurs internationaux, il est essentiel de comprendre que ces disputes reflètent non seulement des luttes de pouvoir, mais aussi une crise de confiance dans les institutions démocratiques. Le blocage du Parlement retarde l’adoption de lois vitales sur l’économie, la sécurité sociale et la sécurité nationale. Le public perçoit que les dirigeants privilégient leurs intérêts personnels, ce qui accentue le désenchantement envers la démocratie sud-coréenne.
Perspectives : que peut-on attendre ?
La prochaine réunion du 23 juin suscite peu d’espoir de progrès. Avec des positions aussi figées, les analystes estiment qu’une forte pression populaire ou une crise majeure seront nécessaires pour débloquer la situation. En attendant, l’agenda législatif reste paralysé et la confiance dans l’Assemblée s’érode.
Conclusion : ce que les fans internationaux doivent savoir
Même si vous n’êtes pas passionné de politique, cet épisode illustre le fonctionnement — et parfois les limites — de la démocratie sud-coréenne. La lutte acharnée pour les présidences de commissions souligne l’importance de l’équilibre institutionnel, mais aussi les défis du consensus dans une société polarisée. Pour les amateurs de la culture coréenne, comprendre ces enjeux apporte une profondeur supplémentaire à la perception de la vie publique du pays.
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